Les travailleuses et travailleurs municipaux de Cochrane, en Ontario, sont en grève depuis ce matin après avoir rejeté une entente de principe, indique le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
« On a réussi à pousser l’employeur dans la bonne direction sur quelques points importants, mais la question des salaires n’est toujours pas réglée », explique Lyne Nolet, présidente du SCFP 71, le syndicat des quelque 60 grévistes. « La proposition salariale de l’employeur reste bien inférieure au taux d’inflation, ce qui équivaudrait à une baisse du salaire réel pour nos membres qui assurent le bon fonctionnement de la ville. C’est inacceptable. On préfèrerait continuer à fournir les services dont Cochrane dépend, mais il semble que cette grève est nécessaire pour faire comprendre qu’on mérite mieux. »
Le rejet de l’entente de principe fait suite à un communiqué de presse daté du 28 juillet où le bureau du maire anticipait que la grève serait évitée. Le SCFP 71, citant une clause de confidentialité signée par les parties, affirme que ce communiqué a détérioré les relations entre celles-ci.
« On a besoin que le maire et le conseil municipal reconnaissent réellement notre travail et qu’ils nous traitent avec respect, ajoute Mme Nolet. On restera sur les lignes de piquetage jusqu’à ce qu’on obtienne ce qu’on mérite. Et ce qu’on mérite, c’est un meilleur salaire, tout simplement. »
Les lignes de piquetage des membres du SCFP 71 se trouvent à l’hôtel de ville de Cochrane, au 171 de la 4e avenue, à Cochrane, en Ontario.