Concept 3D illustration of coronavirus. Getty ImagesLe 5 janvier dernier, la directrice de l’école Jean-Baptiste-Meilleur à Repentigny a convoqué les 18 technicien.ne.s en éducation spécialisée (TES) à une réunion en présentiel pour une formation. Le Syndicat du personnel de soutien du Centre de services scolaire des Affluents (CSSDA) a immédiatement signifié qu’elle pouvait être facilement donnée à distance, mais celle-ci a insisté en affirmant que le rassemblement pouvait avoir lieu en respectant les règles sanitaires.

« Ce qui devait arriver arriva. Le soir de la réunion, un des TES a ressenti des symptômes et le lendemain, il a reçu un résultat positif à la COVID. Les 18 TES ainsi que les membres de la direction ayant participé à la rencontre ont dû être mis en isolement. Le CSSDA est le deuxième plus gros employeur de la région de Lanaudière. Il devrait donner l’exemple », de dénoncer le président du syndicat, Patrick Dion.  

Le syndicat est, par ailleurs, intervenu auprès de la direction du CSSDA pour faire annuler cette rencontre qui allait à l’encontre des mesures préconisées. M. Dion avait notamment écrit : « Je vous demande de reconsidérer votre décision en respect du personnel et de tous ceux qui tiennent à bout de bras notre système de santé et d’éducation. Et svp, donnez des directives claires dans nos établissements scolaires afin que toutes les directions fournissent la même information aux personnels pour éviter la confusion. »

Malheureusement, la réunion a tout de même eu lieu le 6 janvier.

« Par son insouciance, l’employeur a mis en danger indûment son personnel et contribué par le fait même à la propagation de la COVID-19. Nous espérons au moins que cette histoire servira d’exemple pour que l’on sorte de cette pandémie le plus rapidement possible », de conclure le président du syndicat.