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Le SCFP est solidaire des populations d’Afrique de l’Ouest et des travailleurs de la santé qui prodiguent des soins aux personnes atteintes du virus Ebola, au péril de leur santé. Le SCFP a remis, au nom de ses membres, des dons de 10 000 $ au Fonds d’aide de l’Internationale des services publics et à Médecins Sans Frontières.

Le 8 août, l’Organisation mondiale de la santé a classé l’épidémie d’Ebola parmi les urgences de santé publique d’intérêt international. Le virus a déjà infecté des milliers de personnes, dont la moitié en sont mortes. Il continue de se répandre en Guinée, au Libéria, au Nigeria, au Sénégal et en Sierra Leone.

Les conditions ne sont pas faciles pour les travailleurs de la santé combattant cette épidémie : manque de personnel et d’équipement de protection, journées de travail de 16 heures et coups de chaleur qui résultent des nombreuses heures passées à porter de l’équipement de protection. Des centaines de travailleurs de la santé ont contracté le virus depuis le début de la crise et près de la moitié d’entre eux en sont morts.

La réponse des dirigeants mondiaux à cette épidémie est inadéquate. Si on ajoute à cela l’absence de services de santé publique dignes de ce nom en Afrique de l’Ouest, on se retrouve devant une situation d’urgence préoccupante pour toute la planète.  Il est temps que l’ONU convoque un débat spécial sur la réponse mondiale à l’épidémie d’Ebola, notamment pour discuter des nécessaires mesures d’atténuation.  Le Canada doit faire preuve de leadership et demander que l’ONU agisse maintenant. Le SCFP appuie les appels des organisations comme l’Internationale des services publics et le Consortium of Universities for Global Health en faveur du déploiement urgent des équipes de réponse rapide aux désastres biologiques par les pays qui en disposent.

« Nous demandons au premier ministre d’augmenter la participation financière du Canada afin que les travailleurs de première ligne aient accès à tout l’équipement dont ils ont besoin, que du personnel médical additionnel soit embauché et que la planification logistique nécessaire au déploiement de l’EICC et des hôpitaux de campagne canadiens puisse commencer, particulièrement ceux qui comptent sur des équipes de personnel entraînées à opérer les unités d’isolement », a déclaré le président national du SCFP, Paul Moist.

Les membres du SCFP comprennent bien les sacrifices que font ces milliers de travailleurs de la santé.

Nous pensons à eux.

Le 25 septembre 2014, le conseil exécutif national du SCFP a adopté une  déclaration d’appui aux travailleurs de la santé qui s’occupent des victimes de cette épidémie.

Nous encourageons nos sections locales et nos membres à faire un don eux aussi.