Le 8 décembre, les pompiers du SCFP 7175 affiliés au Conseil provincial du secteur incendie (CPSI) se sont à nouveau présentés à la séance du conseil municipal, mais cette fois-ci pour dénoncer la suspension sans solde de deux pompiers, dont le président du syndicat, pour une période de sept jours.

Ces nouvelles sanctions s’ajoutent à une série de mesures disciplinaires qui enveniment les relations de travail au service incendie. Rappelons que la semaine dernière, la Municipalité a annoncé le congédiement de deux pompiers en pleine séance du conseil municipal. Fait troublant, ces pompiers n’ont toujours pas obtenu de lettre explicative motivant leur renvoi respectif. Quant aux travailleurs suspendus, ils ont reçu une lettre mentionnant des manquements, or les faits allégués auraient eu lieu en présence du directeur adjoint, celui-ci n’ayant pourtant pas réagi sur le coup.

Avant la séance, les pompières et pompiers ont tenu une assemblée générale et ont adopté une résolution de non-confiance envers le directeur adjoint. Ils ont profité de leur présence pour en informer les personnes élues et réitérer leurs attentes.

« Les pompiers s’attendent à ce que leurs officiers supérieurs prennent tous les moyens pour protéger leur santé et leur sécurité, pas à être sévèrement sanctionnés après coup! S’il y avait vraiment un enjeu de santé-sécurité en cause au moment des faits, c’était la responsabilité du directeur adjoint d’agir et de prévenir », a déclaré Maxime Valade, conseiller syndical pour le syndicat.

Interpellée sur le rôle du directeur adjoint, la mairesse a reconnu qu’il était présent lors des événements, sans préciser s’il y avait possibilité de conséquences de son côté. Le syndicat attend des réponses claires et des gestes concrets pour rétablir un climat de travail sain.

Le syndicat déposera les recours juridiques appropriés dans les prochaines semaines afin de défendre les droits de ses membres.