C’est la devise de Kyna MacInnis, Jed Burt et Kelly Williams. Ces ambulanciers de l’Île-du-Prince-Édouard sont membres du comité provincial de santé-sécurité au travail pour les ambulanciers de la province.
Six représentants des travailleurs siègent sur ce comité. Bien qu’ils travaillent dans des bases ambulancières différentes, ces militants en santé-sécurité sont bien conscients que la collaboration permet de rendre les milieux de travail plus sécuritaires.
« Il faut prendre soin les uns des autres et signaler tout danger à son représentant en santé-sécurité. Un danger pour un travailleur, c’est un danger pour tous les travailleurs. D’autres pourraient ne pas remarquer ce danger et se blesser », a expliqué Jed Burt.
Kyna MacInnis siège depuis peu sur le comité. Elle souligne aussi l’importance de la collaboration avec ses collègues. « Quand j’ai commencé, le représentant de Charlottetown m’a fait faire le tour de la base en m’expliquant les choses dont je devrais me méfier et les points qui avaient été soulevés par les travailleurs. Les membres du comité sont fiables et disponibles. Nous collaborons étroitement. Nous nous téléphonons dès qu’il y a un problème à régler », a-t-elle affirmé.
Les membres du comité estiment que la relation avec l’employeur est bonne. « Nos superviseurs assistent aux réunions, ce qui fait que nous pouvons régler les urgences rapidement », a indiqué Kelly Williams.
Mais Jed Burt se souvient qu’il a eu des périodes plus difficiles. « L’employeur avait l’habitude de se défendre sur bien des points, mais notre groupe a tenu bon et les choses se sont améliorées depuis ce temps », a-t-il rappelé.
Souvent, les six représentants des travailleurs sur le comité de santé-sécurité se rencontrent avant la réunion mensuelle du comité pour discuter des problèmes communs, question de faire front devant l’employeur.
Grâce à la collaboration, les conditions de travail se sont améliorées dans les six bases ambulancières de la province. Des gains importants ont été effectués : nouvelles vestes de visibilité, nouveaux casques de protection, utilisation de désinfectants moins nocifs et amélioration des services en santé mentale, notamment.