La couverture médiatique d’aujourd’hui sur le conflit de travail entre la section locale 7000 du SCFP et la BCRTC (SkyTrain) incluait des entrevues avec un porte-parole de TransLink dont les déclarations inexactes et les propos incendiaires dirigés contre le syndicat ne font rien pour rapprocher les parties d’une convention collective.
« À ce jour, j’ai toujours gardé un ton respectueux dans mes propres déclarations », estime le président du SCFP 7000, Tony Rebelo. « Il est donc regrettable que TransLink ait choisi de s’engager dans cette voie. De tels commentaires au sujet de nos membres n’aident en rien les négociations à progresser. Au contraire, ils ralentissent le processus pour les deux parties. »
« Notre objectif numéro un demeure de conclure un accord. Nous restons déterminés à renouveler la convention collective à la table des négociations, sans interruption de service. »
Le SCFP 7000 ne fera plus de déclarations aux médias jusqu’à nouvel ordre. Si aucun accord n’est conclu, les syndiqués entreprendront des moyens de pression, à commencer par un arrêt complet du réseau de mardi à jeudi.
La section locale 7000 représente environ 900 employés de SkyTrain qui travaillent comme préposés et opérateurs de contrôle, ainsi que dans les bureaux, la maintenance et le service technique. La convention collective est échue depuis le 31 août 2019.
La dernière grève au SkyTrain remonte à plus de vingt ans. Le réseau avait été immobilisé pendant une seule journée.
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