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Des dizaines de manifestants se sont invités au conseil municipal de Baie-Trinité pour dénoncer une grande injustice subie par une employée de la municipalité qui n’a pas pu réintégrer son travail après avoir été victime d’une agression sexuelle commise par son employeur, le maire, Denis Lejeune.

« En effet, après sa condamnation, le maire a pu poursuivre son mandat et la victime a été laissée pour compte. Le SCFP soutient et soutiendra Caroline Lamarre qui seulement le mois dernier a pu lever l’ordonnance de non-publication sur son propre nom afin de pouvoir dénoncer publiquement ce qui lui est arrivé », a expliqué Steve Bargoné, avocat pour le SCFP et qui a plaidé le dossier pour lever l’ordonnance de non-publication.

Rappelons que Caroline Lamarre a porté plainte contre son employeur en juin 2013. Denis Lejeune a été trouvé coupable en juillet 2015 et la sentence a été rendue le 29 janvier 2016. Le maire a écopé de 120 heures de travaux communautaires, une période de probation de deux ans et devait faire un don de 4000$. Étant donné qu’il n’a pas eu à purger plus de 30 jours de prison, la loi permettait à Lejeune de rester en poste. Ce qu’il a fait.

« Caroline Lamarre veut retourner travailler. Elle a des enfants à nourrir. Pourquoi serait-elle victime deux fois ? Victime d’agression et, victime car elle a perdu son emploi ! », de conclure Steve Bargoné.