Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Sherbrooke – Ce lundi soir, plusieurs centaines de membres de la Coalition syndicale pour la libre négociation ont manifesté devant l’hôtel de ville de Sherbrooke. Ils ont interpellé l’Union des municipalités du Québec (UMQ) par l’entremise de son premier vice-président, le maire de Sherbrooke Bernard Sévigny. Ils ont notamment souligné que la question des régimes de retraite peut et doit se régler par la négociation. Ils ont martelé leur refus catégorique d’une « loi-bulldozer » qui s’attaquerait aux revenus des retraités, qui obligerait le partage des déficits à 50-50 et qui imposerait un carcan.

« Les employés municipaux du Québec sont très inquiets. Le débat sur l’avenir des régimes de retraite dérape au point où les revenus des retraités sont remis en question. Pourtant, la situation des régimes de retraite s’améliore grandement depuis deux ans. Nous pressons les maires du Québec, y compris celui de Sherbrooke, de trouver avec nous des compromis intelligents à la table de négociation. Pas besoin d’attendre une loi pour ça », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

Lancée le 20 mars dernier sur le thème « La négociation, pas la confrontation! », la Coalition regroupe au total plus de 65 000 membres cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Elle s’oppose fermement à tout projet de loi qui compromettrait le droit fondamental à la libre négociation dans le dossier des régimes de retraite.

Le 21 mai, plus de 12 000 membres de la Coalition ont manifesté devant l’Assemblée nationale. Le 24 avril, plus de 2500 d’entre eux ont manifesté devant le siège social de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) à Montréal. Le 15 avril dernier au Palais des congrès de Montréal, plus de 1000 délégués des différentes organisations syndicales se sont réunis. Ils ont adopté à l’unanimité une résolution d’opposition à une éventuelle loi imposant des résultats « mur à mur » et bloquant la libre négociation.

La Coalition est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.