Qu’attend la Ville de Prévost pour assigner des pompières et pompiers de garde à sa caserne d’incendie? C’est la question que se pose le syndicat des pompiers et pompières de Prévost et, probablement aussi, de nombreuses et nombreux résidents de Prévost.
Celui-ci constate que toutes les Villes aux alentours ont affecté des pompiers et pompières de garde à leur caserne. « Cette façon de faire de la Ville est contraire au bon sens. Il s’agit d’une question de rapidité d’intervention. On ne peut pas faire des économies de bouts de chandelle avec la sécurité du public », a déclaré Guillaume Aspirault-Massé, président de la section locale 7161.
La présence, en semaine de jour, de pompier(ère)s à la caserne de Prévost fait partie des demandes légitimes du syndicat dans le cadre de la négociation pour le renouvellement du contrat de travail des salarié(e)s, lequel est échu depuis le 31 décembre 2021.
« Nous avons retiré l’ensemble de nos demandes afin de rendre possible une entente tout en maintenant le statu quo de la convention collective actuelle et en acceptant l’offre monétaire de l’employeur. La Ville, de son côté, avance d’un pas mais recule de deux en nous faisant des demandes de concession et des offres déraisonnables. Elle nous fait perdre du temps », de rajouter Maxime Valade, conseiller du SCFP.
À la table de négociation la semaine dernière, la partie patronale a qualifié son offre de globale et finale, et ce, sachant fort bien qu’elle serait rejetée massivement par les membres. Ceci a mis fin au processus de médiation déjà entamé, médiation qui avait pourtant été demandée par la Ville elle-même. Le syndicat se doit, selon la loi, de tenir un vote en assemblée syndicale.
Il est nécessaire également de préciser que les pompiers et pompières ont adopté à l’unanimité, le 10 janvier dernier en assemblée générale, un mandat de moyens de pression, lequel est en cours.