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THUNDER BAY – Les membres du SCFP se sont joints aujourd’hui à la ligne de piquetage des travailleurs en grève de Dilico Anishinabek Family Care afin de sonner l’alarme au sujet des impacts du sous-financement de l’aide sociale à l’enfance.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour appuyer nos consoeurs et nos confrères de Dilico dans leur lutte pour un contrat équitable », a déclaré Marie Dean, présidente du Local 87 du SCFP à Thunder Bay. « Ce problème n’est pas propre à Dilico ou à notre région, ici, à Thunder Bay. Il s’agit d’un problème que l’on retrouve dans toutes les collectivités partout en Ontario », a ajouté Mme Dean. « Le programme d’austérité raté du gouvernement libéral de Kathleen Wynne a créé des pressions croissantes sur les travailleurs qui devaient en faire plus avec moins et a entraîné une réduction des services dans toutes les collectivités. Nous vous appuyons dans votre lutte pour l’égalité et pour des services de qualité à votre collectivité. »

Dans le secteur de l’aide sociale à l’enfance de l’Ontario, la réduction considérable des services de première ligne et des programmes qui visent à protéger les enfants et les familles à risque ainsi que l’augmentation résultante de l’instabilité du personnel sont directement reliées au sous-financement provincial systémique. Cette année seulement, un manque à gagner provincial de 50,6 M$ est la cause de la diminution du nombre d’employés et de l’augmentation de la charge de travail dans les différents organismes, mettant ainsi à risque leur capacité de remplir leur mandat de protéger les enfants.

« Cette situation de sous-financement est particulièrement difficile pour les organismes autochtones tels que Dilico et Payukotayno, par exemple James and Hudson Bay Family Services. Les organismes autochtones souffrent de l’insuffisance des ressources disponibles pour leurs services. Les ressources insuffisantes se traduisent par des charges de travail exagérées pour les travailleurs. Les gouvernements ne doivent pas chercher à réduire les budgets au profit des enfants à risque », a mentionné Carrie Lynn Poole-Cotnam, présidente des services sociaux du SCFP de l’Ontario.

« Un des problèmes majeurs à Dilico est la charge de travail des employés », a ajouté Mme Poole-Cotnam. « Il s’agit du résultat direct de la réduction du financement et de la réduction résultante du nombre d’employés que l’on constate présentement dans les organismes d’aide sociale à l’enfance à l’échelle de l’Ontario. Les organismes ont besoin d’un processus pour évaluer la complexité du volume de travail et pour assurer que le niveau de service est maintenu de façon à ce que les travailleurs puissent avoir le temps requis pour s’occuper convenablement des familles et des enfants en situation de crise. Le gouvernement doit investir dans le personnel pour assurer que le niveau de service demeure inchangé. »

La première ministre Kathleen Wynne devrait considérer ce moyen de pression comme un avertissement. À moins qu’un financement approprié ne soit accordé aux organismes desservant les collectivités autochtones et à moins que la province ne réponde aux problèmes de volume de travail partout dans le secteur, il y aura d’autres grèves comme celle de Dilico.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Marie Dean, présidente, Local 87 du SCFP : 807-472-6729

Carrie Lynn Poole-Cotnam, présidente des services sociaux du SCFP de l’Ontario : 613-864-1061

Barry Blake, Communications du SCFP : 613-852-3279