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Kitchener, Ontario – Des syndiqués provenant des quatre coins du sud-ouest ontarien ont participé à un rassemblement aujourd’hui à Kitchener pour saluer l’arrivée des quelque 6000 employés de Toyota dans le mouvement syndical. Le Syndicat canadien de la fonction publique a organisé cet événement en appui aux travailleurs des usines de Toyota à Woodstock et Cambridge qui adhèrent en plus en plus grand nombre à Unifor, un allié du SCFP.

« Les employés de Toyota méritent d’avoir un salaire juste et un milieu de travail sécuritaire. Ils savent ce que leurs emplois signifient pour la communauté et ils veulent les protéger. Le SCFP est fier d’afficher son appui et sa solidarité envers les travailleurs de Toyota. D’ailleurs, nos membres de partout au pays célébreront avec vous, le jour où vous vous joindrez à Unifor et au mouvement syndical canadien », a déclaré le président national du SCFP, Paul Moist, lors de l’assemblée.

Le président national d’Unifor, Jerry Dias, a remercié le SCFP pour son appui, en ajoutant qu’il s’agissait là d’un exemple probant du soutien auquel les employés de Toyota peuvent s’attendre de la part de leurs nouveaux confrères syndiqués.

« Nous avons entendu, haut et fort, le message des employés de Toyota : ils  ont besoin d’une voix forte sur le plancher de l’usine. Au sein d’Unifor, ils auront cette voix. En plus de faire partie d’un syndicat, les travailleurs entreront aussi dans un mouvement qui œuvre pour l’équité chez Toyota, dans d’autres milieux de travail et pour tous les travailleurs canadiens », a affirmé Jerry Dias.

Jerry Dias et Paul Moist ont souligné les bienfaits des syndicats, non seulement pour les syndiqués, mais pour leur communauté et l’économie locale.

« Il existe un lien clair entre la baisse du taux de syndicalisation dans le secteur privé et la stagnation des salaires au pays au cours des trois dernières décennies. Or, les bons salaires et les bons emplois favorisent la croissance de l’économie locale. Il faut donc les protéger. Pour y arriver et ainsi assurer une plus grande équité entre les travailleurs, il n’y a rien de mieux que la négociation collective », a conclu Paul Moist.