Sonia Marcoux | Service des communications du SCFP
Toutes les dépenses de l’État, incluant celles en santé et en éducation (les deux plus gros postes budgétaires), sont dans la mire du premier ministre Couillard et du président du Conseil du trésor, Martin Coiteux. Le gouvernement libéral prévoit notamment la fusion d’établissements et même la disparition complète d’agences ou de commissions scolaires, et ce, même si des experts ont prouvé que peu d’économies réelles seraient réalisées en bout de ligne.
« L’austérité, ce n’est pas seulement des suppressions de poste, mais aussi l’élimination de services gouvernementaux. Le gouvernement Couillard coupe dans les services publics pour plaire au patronat, au détriment de la classe moyenne », a déclaré la présidente du SCFP-Québec, Lucie Levasseur.
La liste des autres secteurs potentiellement affectés par les mesures d’austérité gouvernementales est longue : financement de la culture, soutien financier aux régions, environnement, petite enfance et aide aux devoirs, ressources pour les personnes handicapées, etc.
Heureusement, la résistance s’organise. Les centrales syndicales, les groupes de lutte à la pauvreté, les associations étudiantes et les regroupements communautaires ont décidé de former un collectif pour lutter contre l’austérité. « L’objectif est de se doter d’un plan d’action et de mobilisation commun », a expliqué Lucie Levasseur.
À la fin de l’automne dernier, 125 000 personnes sont descendues dans la rue à Montréal et à Québec pour dénoncer les mesures d’austérité du gouvernement Couillard.
Comme le rôle d’un syndicat est non seulement de défendre les intérêts de ses membres, mais aussi ceux de l’ensemble de la population, le SCFP est fier de participer au collectif Refusons l’austérité et à ses activités.