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PETERBOROUGH, Ont. – Les employés des services alimentaires, les étudiants et les professeurs de l’Université Trent exigent qu’on respecte les modestes conditions de travail que le personnel de l’alimentation avait réussi à obtenir au fil des 27 dernières années.

Le 25 avril, la multinationale de l’alimentation Compass Group Canada reprendra l’exploitation des services alimentaires à l’Université Trent. Les personnes qui préparent et servent les repas des étudiants et du corps professoral ont reçu un avis selon lequel leurs conditions de travail seront bouleversées. Au menu, entre autres : réduction des salaires et des avantages sociaux et élimination de postes à plein temps.

« Nous nous attendons à plus d’équité de la part de l’université, a déclaré Candace Rennick, secrétaire-trésorière de la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario). Et nous nous attendons à ce qu’elle respecte sa parole. »
 
Le 28 février, l’université avait promis au syndicat que son nouveau fournisseur de services alimentaires respecterait les échelles salariales et l’ancienneté des employés.

« Nous avons travaillé sous l’ombrelle de nombreux fournisseurs, raconte Judie Gates, la présidente de la section locale 3205 du SCFP, qui représente les employés des services alimentaires de Trent. Cependant, nous n’avons jamais eu droit à une telle attaque en règle contre nos conditions de travail. »

Compass exige une quarantaine de concessions aux conditions actuelles, dont : 

  • la réduction des salaires, dont le salaire étudiant qui passerait de 12,69 $ à 11 $ l’heure;
  • la réduction du personnel à plein temps, pour qu’à peu près plus personne n’ait droit aux avantages sociaux;
  • la réduction des avantages sociaux de tous les employés; leur élimination pour les employés de plus de 65 ans;
  • la réduction des vacances, particulièrement celles des employés ayant 20 ans d’ancienneté;
  • des mesures pour entraver la représentation syndicale;
  • l’élimination de quatre congés de maladie (ils passeraient de sept à trois), ce qui pourrait contraindre des employés à travailler lorsqu’ils sont malades, entraînant ainsi des problèmes de salubrité.

« Les étudiants connaissent bien les membres du personnel alimentaire, explique Braden Freer, président de l’association des étudiants de l’université Trent. Ces gens ont tous eu un impact positif sur les étudiants. Que certains d’entre eux risquent de perdre leur emploi ou de subir des compressions qui les empêcheront de boucler leurs fins de mois, c’est inacceptable. »

Le SCFP et Compass Group Canada se rencontreront le jeudi 17 avril. Le syndicat réclamera alors que Compass reconnaisse son statut, afin que les parties puissent entamer de vraies négociations collectives. 

« Nous sommes à la recherche d’une solution qui nous respectera et qui respectera nos droits de travailleurs », conclut Mme Gates. ​

Pour en savoir plus, contactez :

Mary Unan, service des communications du SCFP, 905-739-3999 poste 240 ou 416-206-5609