Réunis en assemblée générale dimanche soir, les syndiqués de la Société de transport de Trois‑Rivières ont voté en faveur d’un mandat de grève à déclencher au moment jugé opportun.
Les négociations, qui ont débuté en décembre dernier, visent le renouvellement de la convention collective négociée il y a 7 ans et échue depuis le 31 décembre 2016.
Les négociations achoppent principalement sur la question du calcul des temps de trajets et le fait que l’employeur demande une refonte complète des horaires et du système des affectations.
« L’employeur doit bien planifier les trajets et ensuite nous préciser ses besoins. Il tient des propositions très larges concernant ce qu’il veut faire. C’est comme si on devait signer un chèque en blanc ! », indique Nina Laflamme, conseillère syndicale.
Par ailleurs, aujourd’hui, le temps dont les chauffeurs disposent pour réaliser les différents parcours n’est pas réaliste. Le temps de parcours est si restreint que le moindre contretemps cause des retards, qui sont fréquents. « C’est mauvais pour le service à la clientèle, de plus c’est stressant pour le chauffeur. Les Trifluviens méritent mieux ! », de déclarer Donald Simard, président du syndicat.
Le Syndicat revendique également un lieu adéquat pour prendre leurs repas et des installations sanitaires respectant les normes.
Au cours de l’été, le Syndicat mettra sur pied différentes activités de sensibilisation en attendant une reprise des pourparlers entre les parties.
Comptant plus de 110 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7100 membres dans le transport urbain au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, le transport aérien, le secteur mixte ainsi que le secteur maritime.