Le Tribunal administratif du travail (TAT) donne raison au Syndicat des cols blancs de Terrebonne (SCFP, section locale 2326) dans une décision publiée le vendredi 24 janvier : près d’une soixantaine de professionnels intègrent leur syndicat.
« Nous sommes ravis par la décision qui non seulement accroît notre plancher d’emploi et les opportunités de promotion, mais surtout augmente notre rapport de force dans un contexte où les relations de travail sont ardues avec la direction », se réjouit Chantal Riopel, présidente du SCFP 2326.
En mars 2019, le nouveau directeur général de la Ville de Terrebonne a changé le statut de près de 70 cadres en leur donnant celui de professionnel. Le TAT a déclaré que l’unité de négociation SCFP 2326 comprenait tous les postes de professionnels salariés, sauf ceux expressément exclus par son libellé, ce qui représente une quinzaine de personnes. Ces dernières constitueront une autre unité syndicale.
Relations de travail difficiles
Rappelons que le 8 janvier dernier, les différents syndicats de la Ville de Terrebonne, lesquels représentent près de 1000 personnes, ont décidé de s’unir et de s’organiser sous une bannière commune : l’Intersyndical de Terrebonne. Cette date marque aussi l’anniversaire d’entrée en fonction du directeur général Alain Marcoux. Les représentants syndicaux le tiennent responsable en bonne partie de la détérioration sérieuse des relations de travail et des importantes coupures de service aux citoyens et citoyennes de la ville.
« Alain Marcoux a une mauvaise réputation, car il a plombé les relations de travail autant à la Ville de Québec qu’à la Ville de Montréal où il était précédemment. Nous espérons qu’il comprend que les salariés sont plus unis que jamais pour défendre leurs droits et ceux des citoyens de Terrebonne », de conclure la présidente du SCFP 2326.