Plus de 250 membres du SCFP 5435 viennent de ratifier leur première convention collective, au terme de huit mois de négociations rendues plus difficiles par la pandémie de COVID-19. L’entente rehaussera les conditions de travail dans les foyers de groupe privés, où la majorité des membres de la section locale travaillent.

Les foyers de groupe gérés par CBI Health, où travaillent les membres de la section locale, connaissent certains des taux de roulement du personnel les plus élevés de la province, en raison des disparités salariales et de l’état des relations patronales-ouvrières, entre autres problèmes. Alex Osei-Owusu, président du SCFP 5435, affirme que les membres espèrent que cette convention collective leur apportera les outils nécessaires pour changer enfin la donne.

Avant de se syndiquer, « les travailleurs n’avaient même pas leur mot à dire sur les questions disciplinaires et les enquêtes qui les concernaient, explique-t-il. On vous mettait à la porte, point final. » Il espère que les protections, le statut d’ancienneté et la reconnaissance des statuts à temps plein et à temps partiel aideront à résoudre ce problème.

La plupart des membres du SCFP 5435 œuvrent dans le soutien communautaire et la garde d’enfants. Ils viennent en aide aux enfants et aux jeunes vulnérables qui vivent dans ces foyers. Bien que ce travail soit gratifiant, il peut être assez difficile, et l’épuisement professionnel est un problème constant. Grâce à cette convention collective, les membres auront droit à des augmentations de salaire constantes, ainsi qu’à des vacances, des congés de maladie et des congés de deuil.