Les conseillers et conseillères de la SQDC, membres du SCFP, sont en grève depuis maintenant deux mois et sont toujours aussi déterminés à maintenir la pression sur l’employeur pour obtenir un salaire décent.

« Ce n’est pas compliqué, plus de la moitié de notre salaire est utilisé pour payer le logement. Avec le reste, on arrive à peine à se nourrir. Quand on travaille à la SQDC, il faut avoir un deuxième emploi pour arrondir ses fins de mois », de dire David Clément, président du syndicat.

Il fait écho aux revendications entendues lors d’une assemblée générale tenue dimanche dernier. Les syndiqué(e)s attendent de la SQDC une offre qui leur permettra de vivre dignement, tout comme les travailleurs et travailleuses des autres sociétés d’État.

« Jusqu’à ce jour, l’employeur refuse toujours d’écouter nos arguments et de négocier de bonne foi notre salaire. Nous sommes préoccupés par la pauvreté dans laquelle notre employeur, une société d’État prospère, nous maintient », rappelle le président syndical.

Cette grève est certes la réponse de la partie syndicale à l’absence d’une offre salariale satisfaisante de la part de l’employeur, mais elle est aussi une réplique aux sanctions injustifiées envers des membres qui se sont présentés au travail en robe ou en bermudas pour exprimer légalement leur impatience devant la lenteur à la table de négociation.

Les personnes syndiquées attendent donc une réelle offre salariale de la part de l’employeur. Une offre qui reflète ce que gagne un(e) employé(e) d’une société d’État très rentable. Bref, une offre qui se rapproche de ce que le premier ministre François Legault considère comme étant « des jobs payantes » à 56 000 $ par année.