Hier soir, lors d’une assemblée générale virtuelle, les 176 cols bleus et cols blancs travaillant dans les centrales énergie électrique nord ont ratifié à 84,7 % l’entente de principe intervenue dernièrement entre leur syndicat et la multinationale Rio Tinto.
La convention collective en vigueur se terminait le 31 décembre 2020. Après une première série de négociations qui ont eu lieu au cours de la période estivale, les parties ont dû recommencer à zéro les discussions à partir du mois d’octobre. Celles-ci se sont tenues sous l’égide d’une conciliatrice nommée par le ministère du Travail.
Ce nouveau contrat de travail prévoit une augmentation du nombre de syndiqués au sein de la division Énergie électrique de Rio Tinto. L’employeur et le syndicat se sont également entendus afin de fusionner les conventions collectives des cols blancs et cols bleus.
« Nous sommes satisfaits de cette entente négociée dans des circonstances atypiques. Nous avons réussi à maintenir la sécurité d’emploi et les conditions de travail de nos membres », a déclaré Jean-Julien Mercier, conseiller syndical du Syndicat canadien de la fonction publique.
La nouvelle convention collective est d’une durée de quatre ans. Toutes les tâches de l’accréditation, y compris la conciergerie, demeurent protégées de la sous-traitance par les mécanismes prévus dans celle-ci.
« Nous avons atteint notre objectif de préserver nos emplois de qualité dans toutes les sphères d’activités d’Énergie électrique, y compris dans les services. C’est une belle victoire pour notre syndicat et pour nos membres », a déclaré Patrice Thibault, président de la section locale STEEN-SCFP 9875.