Il y a eu trois votes de grève pour trois groupes de travailleurs différents au Port de Montréal en 2017, mais en février deux d’entre eux, Montreal Gateway Terminals (MGT) et Termont, ont réglé avec les syndicats SCFP.

« Chez Termont et MGT, on parle d’une première convention collective qui conventionne la gestion de la main d’œuvre. Les enjeux principaux des négociations étaient le rattrapage salarial et l’organisation des horaires du travail. Nous voulions des salaires concurrentiels et similaires aux autres groupes de travailleurs au Port. C’est réussi et nous avons un contrat de travail d’une durée de cinq ans », a expliqué Jean-Pierre Proulx, conseiller syndical du SCFP.

Viterra : le mauvais employeur

Malheureusement, ce n’est pas le même son de cloche chez Viterra où 51 travailleurs sont en lockout depuis le 30 janvier. Viterra est une compagnie internationale de transport de grains qui a un historique de lockout, partout au pays.

« Nous espérons que les règlements chez MGT et Termont vont avoir une influence sur Viterra, car les enjeux sont similaires. Il y a toujours une cinquantaine de femmes et hommes qui sont sur le trottoir tandis qu’un règlement est à portée de main », de conclure Jean-Pierre Proulx.

Comptant près de 116 000 membres au Québec, le SCFP représente le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal, ainsi que les débardeurs des ports de Québec, Trois-Rivières, Sorel, Matane, et les débardeurs d’Arrimage du Saint-Laurent (Baie-Comeau), pour un total de 1242 membres.