Nos bibliothèques sont beaucoup plus qu’un simple entrepôt de livres et documents de référence. Elles sont d’importants carrefours culturels et communautaires qui jouent un rôle vital dans la promotion d’importantes valeurs démocratiques et dans l’apprentissage tout au long de la vie.
Or, la qualité des services offerts est sapée par le caractère de plus en plus précaire des emplois. La précarité est maintenant très courante dans le secteur des bibliothèques. Près de 45 pour cent des employés de bibliothèque du SCFP sont à temps partiel, et ce taux est supérieur à 70 pour cent pour les commis de bibliothèque.
La montée de la précarité du travail compromet la qualité des services. Il est difficile de recruter de nouveaux employés et de conserver le personnel de bibliothèque existant lorsque la rémunération est faible et que les emplois sont incertains. La perte de compétences et la déprofessionnalisation sont d’autres retombées négatives de la précarité.
Le SCFP, qui représente 22 000 employés dans des bibliothèques à travers le pays, a maintes fois soulevé cet enjeu, notamment lors des conférences annuelles de l’Association canadienne des bibliothèques.
Pour plus d’information sur cette question, vous pouvez télécharger cette fiche d’information, produite par le service de recherche du SCFP.