Plus d’un millier de membres du SCFP accompagnés de sympathisants se sont rassemblés aujourd’hui à proximité de l’Université de la Saskatchewan où se déroule la réunion du conseil d’administration, pour réclamer des conditions équitables.
L’Université de la Saskatchewan cherche à éliminer le régime de retraite à prestations déterminées et à le remplacer par un régime inférieur à cotisations déterminées ou un régime de prestations cibles. De plus, elle cherche à imposer une offre salariale insultante de cinq ans à 0, 0, 0, 2% et 2% et une prime à la signature de 1 500 $ ou 3 000 $ en fonction de l’offre de pension inférieure qui serait acceptée par la section locale.
« Le conseil d’administration a un pouvoir de décision lui permettant de modifier cette offre salariale régressive et insultante. Il a le pouvoir de conclure une entente et d’éviter la grève », a déclaré Craig Hannah, président du SCFP 1975. « Jusqu’à présent, ils ont refusé de nous rencontrer, et nous sommes ici aujourd’hui pour leur déclarer haut et fort : Nos membres méritent une retraite sûre et une augmentation de salaire équitable. »
Mark Hancock, président national du SCFP, et plus de 500 délégués de la Conférence nationale sur la négociation du SCFP, qui se déroule à Saskatoon du 18 au 21 mars, se sont joints à la section locale.
Si le conseil de l’Université croit que nous allons nous asseoir et les laisser s’attaquer aux pensions et aux salaires de nos membres, ils vont devoir changer d’idée », a dit Mark Hancock. « Le SCFP est formé de 680 000 membres, et nous sommes solidaires avec nos consœurs et confrères du SCFP 1975. Nous allons nous battre bec et ongles pour la sécurité de la retraite de nos membres et de tous les travailleurs. »
Des représentants d’autres syndicats présents sur le campus étaient également prêts à s’exprimer et à montrer leur solidarité.
Eric Neufeld, professeur de science informatique, a parlé au nom de l’association des professeurs de sa faculté. Nous appuyons la demande du SCFP 1975 d’une réunion en personne avec le conseil de l’Université pour expliquer sa position de négociation collective. Cette demande de réunion a été refusée à plusieurs reprises. Nous demandons au conseil d’écouter le syndicat, de réexaminer sérieusement ses priorités et de trouver une solution juste à l’enjeu du régime de retraite afin d’éviter le recours aux moyens de pression. »
Comme tous les travailleurs, les membres de la section locale 1975 du SCFP méritent une retraite sûre et digne après leur carrière », a déclaré Marianne Hladun, vice-présidente régionale des Prairies pour l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC). « L’AFPC et nos membres appuient SCFP 1975 dans sa lutte pour une retraite sûre et des salaires équitables. »
Lori Johb, présidente de la Fédération du travail de la Saskatchewan, avait un message pour la section locale. « La Fédération sera aux côtés du SCFP 1975 à toutes les étapes de sa lutte. Il est temps que l’administration de l’Université de la Saskatchewan et le conseil cessent de chercher à vous priver de votre pension! »