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TORONTO, Ont. – Tout espoir d’une résolution rapide dans le conflit de travail opposant les élus de Bonfield et leurs employés municipaux s’est évanoui hier, lorsqu’on a fixé le calendrier des audiences dans ce dossier, calendrier qui s’étend au-delà du premier anniversaire de la grève.

 

La Commission des relations de travail a fixé dix jours d’audiences qui se dérouleront à North Bay, du début juin à la fin août. Or, le litige dure déjà depuis sept mois. Les audiences porteront sur des accusations de négociation de mauvaise foi et le congédiement de cinq employés municipaux.

 

La séance de la commission du 27 février 2014 devait porter sur l’ensemble du dossier Bonfield, mais, au final, elle a été accaparée par des questions de procédure. Elle se déroulait aux bureaux de la commission à Toronto.

 

« En octobre, explique la conseillère juridique du SCFP Mona Staples, l’employeur a été avisé d’arriver prêt à débattre de tous les points en litige, mais il a choisi de ne pas le faire, ce qui a soulevé plusieurs questions préliminaires. En fin de compte, le syndicat a réussi à obtenir la consolidation des dossiers de mauvaise foi et de congédiement, ce qui devrait accélérer les procédures. »

 

« Le maire persiste à refuser de discuter ou de négocier, poursuit-elle. Il tourne le dos au SCFP qui, lui, a toujours été prêt à s’asseoir, négocier, voire accepter des sacrifices et des compromis. Nous n’en serions pas là, aujourd’hui, si le maire n’avait pas coupé les ponts. »

 

« L’employeur refuse de retirer ses demandes de réduction aux vacances, aux congés de maladie et à d’autres avantages sociaux, ajoute-t-elle, bien qu’il ait admis qu’aucun argument financier ne les étayait et que le contrat de travail actuel était abordable. En plus, il exige des choses sur lesquelles la section locale n’a aucun pouvoir, ce dont il a été informé. »

 

« Le maire fait le coup de l’offre à prendre ou à laisser, conclut Mme Staples. Et lorsque le syndicat la laisse, chose compréhensible, le voilà qui prétend que celui-ci quitte la table. Ce n’est pas ainsi qu’on négocie en Ontario. Il n’essaie pas de conclure une entente de bonne foi. »

 

En refusant de négocier, le maire et le conseil municipal laissent bien peu d’options aux résidents qui souhaitent voir leur municipalité se remettre à fonctionner normalement.

  

Ainsi, les citoyens auront probablement droit à six autres mois de services réduits et de dépenses sans transparence ni reddition de comptes de la part d’un hôtel de ville dysfonctionnel.

 

« On n’est pas obligé d’en arriver là », soutient le conseiller national du SCFP Stephen Boyle, qui assistait à l’audience d’hier : « Les résidents n’ont pas à rester les mains ballantes pendant que leur municipalité s’étiole. Ils peuvent mettre fin à l’impasse en réclamant l’intervention de la ministre des Affaires municipales et du Logement. »

 

C’est ce qu’ont fait des représentants du SCFP la semaine dernière. Ils ont informé la ministre Linda Jeffrey du fait que le maire et ses conseillers enfreignent la Loi sur les municipalités. D’ailleurs, celle-ci s’est dite préoccupée par l’octroi de contrats sans appel d’offres et l’absence d’assemblées ordinaires publiques du conseil municipal.

 

Nous encourageons les citoyens de Bonfield à faire part de leurs préoccupations à la ministre des Affaires municipales et du Logement et à la prier d’intervenir.

 

L’Honorable Linda Jeffrey
Ministre des Affaires municipales et du Logement
17e étage
777, rue Bay
Toronto, ON
M5G 2E5

416-585-7000
905-495-8030
ljeffrey.mpp@liberal.ola.org

 

 

Pour en savoir plus, contactez : 

 

Steve Boyle, conseiller national du SCFP, 705-662-5975
Mario Emond, service des communications du SCFP, 613-237-9475