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Plus de deux cents prestataires de soins préoccupés, les membres de leur famille et leurs soignants se sont réunis, le samedi 15 mars, pour exprimer leur inquiétude et débattre d’un plan d’action afin de s’opposer à la diminution des services aux aînés qui vivent dans sept centres alternatifs d’intégration communautaire (CAIC) de la région de York. Ces informations proviennent du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les travailleurs dispensant des soins de longue durée aux aînés et aux invalides qui résident dans ces centres.

 

« La communauté s’inquiète beaucoup des soins inférieurs auxquels auront droit ces résidents, explique Doug Sheppard, porte-parole du SCFP 905. C’est que les soins, actuellement prodigués par du personnel sur place, passeront, le 1er avril, à un modèle en étoile exploité par une unité mobile. Au lieu de recevoir des soins continus et dévoués sur place, comme c’est le cas depuis de nombreuses années, les aînés devront maintenant appeler pour demander des soins, puis attendre au moins 15 minutes avant qu’une unité mobile arrive à leur centre. C’est inacceptable; ce n’est pas ainsi qu’on devrait traiter nos aînés et nos invalides. »

 

On compte actuellement 225 aînés et invalides dans les sept établissements de la région de York. Ceux-ci sont soignés par 90 travailleurs en soins de longue durée employés par l’agence régionale de York. Ces employés fournissent des soins urgents et non urgents sur place. À compter du 1er avril, leurs services seront remplacés par un modèle en étoile assuré par Community and Home Assistance to Seniors (CHATS) et Care First. Ce changement survient parce que le gouvernement ontarien a choisi de ne plus financer les CAIC et de modifier le modèle de prestation des soins aux aînés.

 

Au rassemblement de samedi, on a pu entendre des résidents et des membres de leur famille partager leurs craintes devant le changement du 1er avril. Ceux-ci ont promis de s’y opposer et de se rendre à Queen’s Park pour demander au gouvernement d’annuler sa décision.

 

« Nous poursuivrons notre campagne pour obtenir un soutien populaire à notre lutte, poursuit M. Sheppard. Nous demandons à la première ministre Wynne et à la ministre de la Santé et des Soins de longue durée Deb Matthews d’annuler cette décision, afin qu’on puisse mener une évaluation et une consultation afin de bien comprendre l’impact d’un éventuel changement de mode de prestation des services aux aînés et aux invalides. »

 

Pour en savoir plus, contactez :

 

Doug Sheppard, président d’unité au SCFP, 905-955-6130

James Chai, service des communications du SCFP, 905-739-3999