BRANDON – Les employés du foyer de soins personnels Hillcrest Place à Brandon ont rejeté la dernière offre lors d’un vote tenu le 11 mars 2014. Les négociations achoppent sur la question de la réduction de l’écart salarial entre ces employés et ceux des autres foyers de soins personnels de la région.
« Cet écart est consternant », explique Phyllis Denbow, présidente de la section locale 2526 du SCFP, qui représente une centaine d’aides-soignants, d’aides-diététiciens et de cuisiniers. Notre salaire horaire est inférieur de 3 $ à 5 $ à celui des travailleurs qui font le même boulot ailleurs, poursuit-elle. C’est injuste. »
En outre, plusieurs employés du Hillcrest, un établissement exploité par Extendicare, travaillent avec un personnel réduit. Cette situation se produit lorsque le nombre d’aides-soignants est insuffisant pour satisfaire les besoins des résidents; les autres employés se démènent alors pour assumer la charge de travail supplémentaire, ce qui entraîne du stress, des congés de maladie et des conditions de travail dangereuses.
« Nos membres ont à cœur le bien-être des résidents du Hillcrest, souligne la conseillère nationale du SCFP Glenda Smith. Nous tenons à nous assurer que chaque résident reçoive l’attention et les soins auxquels il a droit. »
Les 11 et 12 février, puis les 3 et 4 mars, les parties ont rencontré un conciliateur afin de tenter de régler ces points importants. On n’a pas encore fixé une date de débrayage.
Le Syndicat canadien de la fonction publique représente environ 25 000 travailleurs du secteur public manitobain, dans des domaines comme les soins de santé, l’éducation, les sociétés d’État, le transport aérien, les services sociaux, les garderies et le monde municipal.