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Le SCFP-Nouvelle-Écosse affirme qu’il contestera la nouvelle Loi sur les services essentiels du gouvernement McNeil (la loi 30) devant les tribunaux.

 

« Nos cinq sections locales en soutien à domicile aviseront par écrit le procureur général provincial de notre contestation judiciaire, explique le président du SCFP-N.-É., Danny Cavanagh. Nous croyons que le gouvernement néo-écossais s’est ingéré dans notre droit à la négociation collective et qu’en fait il nous a dérobé notre droit de grève. »

 

« Cette loi a été rédigée expressément pour forcer nos intervenants en soutien à domicile à accepter le contrat de travail que leur impose le gouvernement provincial, accuse-t-il. Contrairement à ce que prétendent le premier ministre et la ministre du Travail, nous ne sommes pas en négociation collective libre. »

 

« Au même moment où le gouvernement bousculait l’Assemblée législative pour faire adopter sa loi, nous lui prouvions que la négociation collective libre donne des résultats en signant des conventions collectives dans le secteur du soutien à domicile, explique la coordonnatrice de ce secteur au SCFP, Marianne Welsh. La Charte des droits et libertés protège le droit d’association et la liberté d’expression de nos intervenants en soutien à domicile, comme de tous les syndiqués canadiens. Ce sont des droits constitutionnels en vertu de la Charte canadienne. »

 

« Ces dernières années, ajoute-t-elle, la Cour suprême a rendu plusieurs décisions confirmant qu’il en va de même pour le droit à la négociation collective. Notre contestation est bien fondée. »