Plus de 350 membres ont participé au forum sur la santé et la sécurité tenu au congrès national de Québec, un record selon les organisateurs.

Maria Luisa Regalado, conférencière invitée du Collectif de femmes honduriennes (CODEMUH), a parlé avec passion des travailleuses des « maquilas »  (usines de vêtements, principalement) qui doivent maintenir des niveaux de production très élevés. Souvent, elles doivent faire plus de 40 000 gestes pour atteindre les quotas fixés.  Pour elles, les microtraumatismes répétés constituent un grave problème.

« Certaines de ces femmes sont si mal en point à cause de leur travail qu’elles ne peuvent même plus soulever leurs bébés », a-t-elle soutenu.

Les participants ont aussi assisté à une discussion émotive sur l’intimidation au travail. Lawrence Novecosky, de la section locale 3967 du SCFP en Saskatchewan, a œuvré dans un

milieu de travail empoisonné par un supérieur tyrannique.  Il a expliqué aux participants les conséquences bien réelles de l’intimidation au travail, comme le suicide de certains collègues et la terrible tentative de suicide d’un autre.  Ces tragédies ont mené à des changements, dont le renvoi de l’intimidateur, ainsi qu’à des modifications à la loi sur la santé et la sécurité au travail de la Saskatchewan.

Céline Giguère, conseillère en santé-sécurité du SCFP national au Québec, a présenté aux participants le CD qu’elle a produit pour aider les membres du SCFP-Québec à combattre l’intimidation au travail.  Le CD est en production en anglais. Partout au Canada, les membres du SCFP pourront utiliser cet outil pour faire cesser l’intimidation, le harcèlement et la violence dans tous leurs lieux de travail.

James Chai