Nous savons déjà qu’il est impossible de faire confiance à Pierre Poilievre pour protéger les soins de santé publics au pays puisqu’il a consacré sa carrière politique à s’attaquer à notre filet social et à préconiser une plus grande privatisation en santé.

Toutefois, si vous pensez que ce serait différent sous la gouverne du chef libéral Mark Carney, détrompez-vous.

Son récent bilan à la tête de Brookfield Asset Management n’est pas très reluisant. Pas plus tard qu’en novembre 2024, six millions d’Australiennes et Australiens ont perdu leur couverture médicale lorsque la société Brookfield, Mark Carney à la barre, s’est portée acquéreur du deuxième réseau hospitalier en importance d’Australie, pour ensuite imposer sans vergogne des frais d’usager allant jusqu’à 100 $ par jour pour obtenir des soins.

Si M. Carney ne rechigne pas à mettre en place en Australie un système de santé générateur de profits calqué sur celui des États-Unis, qu’est-ce qui nous garantit qu’il ne fera pas la même chose au Canada?

Il y a quelques semaines, lorsqu’on lui a demandé s’il s’engagerait à faire appliquer la Loi canadienne sur la santé pour empêcher les gouvernements provinciaux de promouvoir la privatisation accrue des soins, M. Carney ne s’est pas prononcé.

Le SCFP représente près de 200 000 travailleuses et travailleurs du secteur de la santé au Canada. Nous savons que, surtout en temps de crise, nous avons besoin de leaders qui renforcent le système de santé public plutôt que d’imposer des frais et de couper l’accès aux soins à des millions de personnes.

C’est pourquoi le SCFP encourage vivement ses membres à voter pour le NPD, le seul parti qui s’engage à défendre le système de santé public et à étendre encore plus la couverture des nouveaux programmes de soins dentaires et d’assurance-médicaments.