Une semaine après le début de leur grève, les membres du SCFP 1656 de la région de Waterloo restent fermes dans leur lutte pour une entente équitable alors que l’employeur continue d’ignorer leurs revendications légitimes en revenant sur des propositions faites au cours des négociations.

« C’est frustrant d’être encore en grève, alors que la présidente du conseil, Karen Redman, et le conseil de la région de Waterloo s’entêtent dans leur intransigeance en refusant de revenir à la table de négociations avec les propositions initiales qu’on nous avait soumises et qu’on tente maintenant de nous retirer, a déclaré Phil Dominas, président du SCFP 1656. Une semaine après le début de notre grève, l’unité de nos membres reste inébranlable et animée par une détermination à se battre aussi longtemps qu’il faudra pour une entente équitable ».

Les membres du SCFP 1656 sont des travailleuses et travailleurs à temps plein et à temps partiel qui assurent des services essentiels à la région de Waterloo, notamment l’approvisionnement en eau potable, les services aéroportuaires, l’entretien des routes régionales et des véhicules d’urgence, ainsi que la gestion des sites d’enfouissement. Ces membres sont aussi des travailleuses et travailleurs de métier, notamment des mécanicien(ne)s de machinerie, des spécialistes en systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, des plombières et plombiers, ainsi que des signaleuses et signaleurs, qui veillent au bon fonctionnement des services d’eau, de la circulation et des bâtiments.

Les négociations entre le SCFP et la région de Waterloo n’ont pas repris, malgré ce qu’affirme la région dans un communiqué publié la semaine dernière.

« Notre position est claire : on ne retournera pas à la table de négociations tant que l’employeur ne sera pas prêt à rétablir l’offre qu’il nous a faite, a expliqué Phil Dominas. Réintroduire l’offre initiale permettrait de relancer les négociations, de mettre fin à cette grève et de garantir une reprise sans perturbations des services sur lesquels la population de la région de Waterloo compte. »

En raison de la grève, la population continuera de subir des retards à l’aéroport régional de Waterloo et le site d’enfouissement restera fermé, ce qui représente un coût estimé à 60 000 dollars par jour pour les contribuables locaux.

« Chaque jour de grève est un jour où la présidente Karen Redman et le conseil régional gaspillent l’argent des contribuables pour que nos membres restent en grève et que les services de la région demeurent suspendus, a déclaré Phil Dominas. Il est temps que la présidente et le conseil reviennent à la table et honorent les engagements pris envers nos membres pendant les négociations. »

Cette semaine, les membres du SCFP 1656 seront dans la communauté pour sensibiliser la population aux conséquences de la grève en cours. Les membres se rassembleront au « Downtown Showdown » de Kitchener, sur la place Carl Zehr, le mardi 11 mars.

On encourage la population de la région à visiter le cupe.on.ca/fr/waterloo et à communiquer avec la présidente du conseil régional Karen Redman et le conseil régional de Waterloo pour leur dire d’honorer leur engagement envers les membres du SCFP 1656 et ainsi mettre fin à la grève.