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Trois sections locales du SCFP qui représentent des membres du personnel de soutien scolaire en Alberta ont voté massivement en faveur de la grève après l’échec des négociations avec leur conseil scolaire respectif. Malgré le droit constitutionnel de faire la grève, le gouvernement de l’Alberta a utilisé une loi antisyndicale pour nommer une commission d’enquête sur les différends, forçant ainsi les membres de deux sections locales à Fort McMurray et d’une section locale à Edmonton à une nouvelle ronde de médiation, retardant ainsi une grève légale et portant atteinte aux droits constitutionnels des membres du SCFP.

Les membres du SCFP 3550 d’Edmonton ont rejoint les membres du SCFP 2545 et du SCFP 2559 de Fort McMurray que l’on prive de leur droit de grève avec cette échappatoire malhonnête. Danielle Smith et son gouvernement hostile aux travailleuses et travailleurs ont réduit le financement en éducation dans la province, ce qui rend le travail du personnel de soutien scolaire encore plus difficile, en étant sous-payé et confronté à un manque criant de main-d’œuvre. Plutôt que de se concentrer à offrir le soutien et l’accompagnement nécessaires aux élèves, le personnel de soutien scolaire se retrouve contraint de gérer des classes de plus en plus chaotiques, avec des ressources qui ne cessent de diminuer. Et il est épuisé.

Dans le cadre de cette offensive contre ces travailleuses et travailleurs, les conseils scolaires ont reçu le mandat de ne pas dépasser un plafond de 2,75 % d’augmentation salariale sur 4 ans, ce qui représente environ 73 cents. Le personnel de soutien scolaire n’a pas reçu d’augmentation depuis plus de dix ans en Alberta, ce qui signifie que ces travailleuses et travailleurs ont désespérément besoin d’une entente équitable pour les aider à rattraper le coût de la vie.

Les membres du SCFP et leurs allié(e)s de tout le Canada peuvent manifester leur solidarité en envoyant une lettre au gouvernement de l’Alberta, lui demandant de cesser de réduire les salaires de ces travailleuses et travailleurs essentiels et de respecter leur droit de grève. 

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