À la suite des récents commentaires de Doug Ford sur les affaires internes du SCFP et Fred Hahn, le président du SCFP-Ontario, le SCFP souhaite clarifier plusieurs points.
D’abord, nous ne suivons pas les conseils d’un premier ministre antisyndicaliste qui cherche à détourner l’attention de ses propres scandales et de son bilan désastreux. Doug Ford et ses ministres peuvent se concentrer sur la réouverture des salles d’urgence qu’ils ont fermées dans les régions rurales, sur le financement des écoles publiques qu’ils continuent de négliger, sur la résolution du scandale de la ceinture de verdure, et sur l’annulation de leur décision de donner des terrains publics à Toronto à un mégaspa privé dont personne ne veut.
Le Conseil exécutif national du SCFP a pris la difficile décision de demander la démission de Fred Hahn en tant que vice-président général car en partageant une vidéo très problématique, ce dernier a enfreint l’Énoncé sur l’égalité du syndicat. De plus, cette difficile décision a été prise avant les attaques des ministres Piccini et Ford envers Fred Hahn, des attaques complètement révoltantes et inacceptables.
Cette décision ne remet aucunement en cause l’engagement indéfectible Fred Hahn envers les membres du SCFP et le syndicalisme.
Pas plus que cette décision ne change la position claire et conséquente du SCFP sur le bombardement de Gaza par Israël : le SCFP continue d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et permanent, à la libération des otages à Gaza, à la fin du blocus de Gaza et au rétablissement de l’aide humanitaire. Il appelle en outre le gouvernement du Canada à suspendre le commerce d’armes et d’équipement militaire avec Israël comme il s’est engagé à le faire en mars 2024.
Il est absolument insensé d’insinuer que la demande de démission de Fred Hahn en tant que vice-président général équivaut à soutenir le génocide à Gaza, ou qu’elle se veut une réponse à l’intimidation d’un premier ministre conservateur.
Le SCFP continuera de défendre sa position sur Israël et la Palestine, réaffirmée démocratiquement à maintes reprises lors de nos congrès.