Après le Syndicat des agents de maîtrise de TELUS (SAMT) en début de semaine, c’est au tour du Syndicat québécois des employés de TELUS (SQET) d’apprendre que 316 de ses membres recevront des offres de départ volontaire et ne seront pas remplacés par l’entreprise. Cette décision sème l’inquiétude au sein des travailleuses et travailleurs qui voient ainsi un nombre record d’emplois être éliminés dans une seule annonce. Depuis 2021, on compte 770 offres de départ volontaire.
« TELUS clame “Nous donnons où nous vivons”, mais prend une direction qui contredit cet engagement. En déplaçant de plus en plus d’emplois hors du Québec, vers des pays où les lois, règlements et conditions de travail ne sont pas comparables, TELUS laisse la communauté de Rimouski et ses environs face à une diminution significative d’emplois », a déclaré Jean-Nicolas Banville, président du SQET (SCFP 5044).
Regroupant des employé(e)s de bureau et de métier ainsi que des technicien(ne)s, le SQET appelle la direction de TELUS à entamer une discussion avec les personnes représentantes locales pour établir des voies à suivre qui garantiront la pérennité de l’emploi au Québec, en particulier à Rimouski, et qui refléteront un véritable engagement envers la communauté et l’économie locales.
Les dernières annonces quant à l’avenir des emplois dans la région de Rimouski et ses environs forcent un questionnement à propos des principes de responsabilité sociale d’entreprise prônés par TELUS. Il est impératif que cette dernière reconsidère son approche et travaille de manière constructive avec les intervenants(e)s des communautés locales ainsi que les travailleuses et les travailleurs pour trouver des solutions durables qui favorisent l’emploi au Québec.