Les employé(e)s de l’Amherst and District Residential Services Society à Amherst, en Nouvelle-Écosse, se préparent au débrayage, à moins que le gouvernement revienne à la table avec une proposition salariale équitable. Ces membres du SCFP 5204 ont voté à 93 % en faveur de moyens de pression.

Kim Cail, conseillère nationale au SCFP, affirme que le fort taux de participation au vote de grève d’hier en dit long sur ce que ressentent les travailleuses et les travailleurs des services communautaires de toute la province devant l’impasse des négociations à la table principale.

« Bon nombre n’ont pas eu d’augmentation de salaire depuis plus de trois ans, explique-t-elle. Ils et elles n’arrivent pas à payer leur loyer, à régler leurs factures. Il est temps que le gouvernement revienne à la table avec une proposition salariale qui respecte le caractère essentiel des services que fournit cette main-d’œuvre. »

La présidente du SCFP 5204, Lacey Robinson, affirme qu’on a bouclé tous les points locaux l’an dernier et que les membres en ont assez d’attendre que le provincial règle les salaires et les avantages sociaux, entre autres propositions en suspens.

« Nos membres se sentent opprimés et sous-valorisés, dit-elle. La dernière chose que nous souhaitons, c’est de priver nos résident(e)s de nos soins et de notre soutien, mais nous n’avons plus les moyens de vivre. »

Les 26 conseillers et conseillères, qui travaillent dans deux foyers de groupe à Amherst, prodiguent des soins à une clientèle en situation de handicap, notamment en administrant des médicaments et des traitements.

Le SCFP 5204 est la troisième section locale du secteur des services communautaires à obtenir un mandat de grève.