Les syndicats seront des chefs de file dans la lutte contre la crise de l’abordabilité. C’était le message de la présidente de la centrale syndicale canadienne, le Congrès du travail du Canada, Bea Bruske, dans son allocution au congrès du SCFP-Colombie-Britannique vendredi après-midi.

« Les travailleuses et les travailleurs exigent mieux; le statu quo ne les satisfait pas. Et ils se tournent vers les syndicats pour améliorer leur sort », a-t-elle dit avant d’ajouter que la syndicalisation sera un sujet important à la prochaine assemblée annuelle du CTC. « Notre mouvement syndical doit saisir cette occasion. Nous devons faire en sorte que tous les travailleurs et les travailleuses puissent profiter des avantages d’avoir une carte syndicale en poche. »

Mme Bruske a loué le travail du SCFP-Colombie-Britannique dans la mobilisation de ses membres, le présentant comme un exemple pour les autres syndicats : « Vous travaillez si dur pour impliquer vos membres dans la politique. J’ai hâte de voir ce que le SCFP-C.-B. continuera de faire pour garder ses membres impliqués. »

Bea Bruske a souligné bon nombre des avancées récentes que les syndicats du Canada ont contribué à obtenir grâce au plaidoyer politique en collaboration avec le NPD fédéral. Elle a présenté la législation antibriseurs de grève promise par le fédéral, l’action nationale sur l’abordabilité des services éducatifs à l’enfance et la nouvelle législation qui donne la priorité à la main-d’œuvre par rapport aux créanciers comme des réalisations dans lesquelles tous les syndicats affiliés au CTC, y compris le SCFP, ont joué un rôle.

Plus près du SCFP-C.-B., Mme Bruske a promis que le CTC continuerait à soutenir les grévistes du transport en commun dans la vallée du Fraser.

« Des salaires équitables et des conditions de travail équitables, ce devrait être le strict minimum, a-t-elle dit. Soyez assurés que trois millions de membres des syndicats affiliés au CTC soutiennent le SCFP 561 et sa lutte pour obtenir un contrat équitable. »