Aujourd’hui, la secrétaire-trésorière nationale Candace Rennick a souhaité un bon retour aux participantes à la Conférence des femmes du SCFP avec des mots d’encouragement et de soutien.
Elle a promis que le SCFP va poursuivre la lutte pour l’équité et la justice de genre et qu’il s’efforcera de transformer les discussions de la conférence en initiatives concrètes, financées et dotées des ressources nécessaires pour apporter de vrais changements significatifs à l’intérieur et à l’extérieur du syndicat.
Plus de 600 femmes et membres de diverses identités de genre de partout au pays ont assisté à la conférence à Vancouver. À cette ultime plénière de la conférence, les participantes ont entendu les poètes El Jones et Véronique Bachand exprimer en vers tout ce qu’elles ont vu et entendu au cours des trois jours et demi précédents. Elles ont interprété ensemble un poème bilingue qu’elles ont composé sur place, spécialement pour la conférence.
Tahmineh Sadeghi, de Femme, Vie, Liberté, a parlé des protestations en soutien aux droits des femmes en Iran et a remercié le SCFP pour son appui à la cause. « En Iran, on paie un coût très élevé pour exercer ses droits fondamentaux », a-t-elle dit. « Nous devons soutenir cette révolution, surtout parce qu’elle est menée par des femmes. »
Dans son discours de clôture, Candace Rennick a avoué que c’est un défi de résumer l’ampleur et la profondeur de la conférence.
« Ce fut une occasion incroyable de partager des expériences, de mieux comprendre nos points communs, mais aussi de découvrir nos différences au lieu de prétendre qu’elles n’existent pas. Je crois que nous terminons cette conférence avec une meilleure compréhension d’où nous en sommes, des défis auxquels nous sommes confrontées et de ce qu’il faut faire pour avancer », a-t-elle dit.
« Une chose que j’ai entendue haut et fort, c’est que nous ne pouvons pas laisser les choses telles quelles », a-t-elle ajouté.
« Le statu quo ne fonctionne pas pour les femmes. C’est particulièrement vrai pour les femmes noires, pour les femmes racisées, pour les femmes autochtones, pour les femmes ayant un handicap, pour les femmes de diverses identités de genre, pour toutes les femmes marginalisées. Et ces femmes, mes amies, représentent la majorité des femmes au SCFP. »
Il y a beaucoup de travail à faire, a averti Mme Rennick. La lutte pour l’augmentation des salaires des femmes se poursuit, en particulier les salaires des moins bien rémunérées, tout comme celle pour bâtir le programme pancanadien de services éducatifs à la petite enfance dont nous avons besoin. Il faudra exercer une pression constante sur le gouvernement fédéral pour qu’il mette en œuvre et qu’il finance un véritable plan d’action pour l’élimination de la violence fondée sur le genre, y compris pour mettre fin à la violence envers les femmes et les filles autochtones.
« Cette conférence m’a énormément inspirée », a poursuivi Candace Rennick. « Les derniers jours m’ont rappelé que les femmes n’ont pas besoin de se battre seules dans le mouvement syndical. Les obstacles à la réalisation de gains peuvent sembler insurmontables, même pour les plus fortes d’entre nous. Mais d’être ici avec vous toutes, ça m’inspire. Votre solidarité est bien réelle et me rappelle qu’aucune de nous n’est seule. Ensemble, nous pouvons être tellement plus courageuses et résilientes. »
Mme Rennick a conclu en lançant un défi aux membres dans l’assistance.
« Lorsque nous partirons d’ici pour affronter les personnes qui nous intimident et les patrons, les cultures toxiques et les gouvernements conservateurs, n’oublions pas que si on s’en prend à l’une d’entre nous, on s’en prend à toutes les femmes du SCFP ! Croyez-le ! En restant unies et en travaillant en solidarité avec les autres, en étant organisées, coordonnées et stratégiques, en étant audacieuses, braves et courageuses, nous pouvons gagner. Et nous allons gagner ! »