Des syndiqué(e)s de la Société québécoise du cannabis (SQDC), en grève depuis le 29 mai dernier, ont profité de la journée d’assermentation des ministres du gouvernement caquiste pour manifester autour de l’Assemblée nationale du Québec, aujourd’hui, à Québec.
Les 300 employé(e)s, représentés par le SCFP, réclament des conditions de travail et des avantages similaires à ceux offerts dans d’autres sociétés d’État comparables, notamment la Société des alcools du Québec.
Actuellement, ces personnes salariées gagnent à l’embauche seulement 17 $/h. Plus de 60 % d’entre elles sont surnuméraires, ne jouissent que de peu d’avantages sociaux et ont des horaires instables ainsi qu’un revenu imprévisible. Pourtant, la SQDC est une entreprise rentable et en croissance qui a engrangé un bénéfice net de plus de 75 millions de dollars au dernier exercice.
« Nous espérons que madame Sonia Lebel, à son deuxième mandat au Conseil du trésor, s’impliquera directement à la table de négociation pour dénouer cette impasse causée par les offres faméliques que la SQDC s’entête à nous faire », a déclaré David Clément, président du Syndicat des employé(e)s de la Société québécoise du cannabis (SCFP 5454)
Par ailleurs, constatant que l’employeur refuse, depuis plus de 18 mois, de négocier une première convention collective pour les travailleuses et travailleurs de certaines succursales qui se sont joints au SCFP, le syndicat n’a d’autre choix que de demander au ministre du Travail de nommer un arbitre.