« En tant que premiers intervenants, nos opérateurs et opératrices de télécommunications de la GRC sont le premier point de contact du public en cas d’urgence. Ils veillent à ce que les agentes et agents de la GRC et les autres services d’urgence puissent intervenir rapidement lorsque des gens ont besoin d’aide. Du moins, en théorie », a affirmé la présidente de la section locale 104 du SCFP, Kathleen Hippern.
« La réalité quotidienne est beaucoup plus effrayante. Le manque chronique de personnel dans les stations de transmissions opérationnelles à travers le pays met la sécurité du public en danger. La GRC n’a pas réussi à conserver ni à embaucher suffisamment de personnel pour ces opérations critiques », a-t-elle ajouté.
Lorsque le temps presse dans une situation critique, les gens attendent souvent de longues minutes avant que quelqu’un soit disponible pour répondre à leur appel à l’aide.
Les répercussions de la pénurie de personnel sont également dévastatrices pour nos membres : la charge de travail est plus lourde, le stress est élevé, les congés médicaux et les problèmes de santé mentale sont en hausse, les vacances sont refusées et la rétention difficile.
« Nos membres sont des professionnels de la sécurité publique qui servent les Canadiennes et les Canadiens 24 heures sur 24, tous les jours de l’année, Ils doivent être en nombre suffisant pour bien servir la population. Nos membres et le public méritent mieux », a lancé Kathleen Hippern.
La section locale 104 du SCFP représente 1200 spécialistes des communications de la GRC à travers le pays, y compris des préposées et préposés au 911, des répartitrices et répartiteurs d’appels 911, des opératrices et opérateurs en télécommunications policières et des analystes préposés à l’écoute des communications. Ces membres se sont joints au SCFP en 2018.