Les membres de la section locale 191 du SCFP ont massivement rejeté la tentative de la Ville de Kenora de leur imposer une « offre finale » par le biais d’un vote supervisé par la Commission des relations de travail de l’Ontario. Plus de 80 pour cent des membres ont rejeté cette offre, avec un taux de participation de 97 pour cent.
En plus de cette tentative agressive de diviser les membres par un vote supervisé, la Ville a également déclenché un compte à rebours menant à une grève ou à un lock-out le 26 décembre à minuit une.
« Nos membres ont envoyé à la Ville un message assez clair », estime Curtis Leroux, président du SCFP 191. « L’employeur pensait que nos membres abandonneraient les conditions de travail des uns pour les augmentations salariales des autres, mais cette tentative de nous diviser a échoué lamentablement. »
Le SCFP 191 a déposé une plainte pour pratique déloyale de travail auprès de la Commission des relations de travail de l’Ontario, alléguant que l’employeur négocie de mauvaise foi.
« Malgré l’approche de division de la Ville tout au long de la présente ronde de négociations, nous l’invitons à revenir à la table demain, vendredi, ajoute M. Leroux. Nous sommes prêts à continuer à travailler vers un compromis qui aboutira à un règlement. J’espère que le maire et le conseil municipal comprennent qu’il est temps de donner à leur équipe des instructions pour la négociation d’une entente équitable. Quoi de plus important que d’y arriver avant Noël ? »
En cas de lock-out, plus de 100 travailleurs se retrouveraient en congé forcé le matin du lendemain de Noël.