Les travailleurs en soutien scolaire ne sont peut-être pas considérés comme des travailleurs de première ligne pendant la crise du COVID-19, mais à Burnaby, en Colombie-Britannique, ils participent résolument au maintien de la ligne de front.
« Je suis fier de ce que font nos membres », lance le président du SCFP 379, Paul Simpson. « Ils se sont portés volontaires pour apporter un soutien indispensable à la communauté. »
M. Simpson explique que les aides-éducateurs prodiguent du soutien pédagogique et émotionnel aux élèves et aux parents. Ils tissent des liens avec eux pour valider qu’ils ont le nécessaire pour continuer à apprendre. Les aides-éducateurs soutiennent les enfants des travailleurs essentiels des niveaux 1 et 2. Le district scolaire s’affaire maintenant à intégrer les élèves vulnérables.
« Les employés de bureau sont toujours dans les écoles de Burnaby. Ils assurent la permanence et s’arrangent pour que tout puisse être suivi, afin que l’on connaisse l’identité et la localisation de toutes les personnes qui entrent dans les écoles. »
Les membres du SCFP 379 livrent des fournitures aux élèves; ils offrent même leurs propres fournitures dans certains cas. Ceux qui travaillent dans l’informatique viennent en aide à plus de personnes que d’habitude, répondant aux questions du personnel et des parents. Les gens de métiers envisagent des projets plus ambitieux qui pourront être démarrés avant l’été. Les surveillants du midi et les brigadiers scolaires participent à l’entretien des terrains et de l’extérieur, ainsi qu’à la signalisation.
« Les concierges veillent à la désinfection et à la sécurité des écoles pour les personnes qui doivent y aller », ajoute Paul Simpson, qui qualifie ces travailleurs de pierre angulaire du système.
Le district scolaire de Burnaby fournit 600 repas par jour. Ces repas sont emballés et livrés par des membres du SCFP 379.
M. Simpson, qui reconnaît que ces temps sont effrayants et difficiles pour tout le monde, estime que la bonne relation et la collaboration avec le district permettent beaucoup de choses.
« L’essentiel, c’est que les membres du SCFP 379 sont présents pour soutenir leur communauté. Nous savions que nous pouvions fournir des services nécessaires pendant la crise. »