La pandémie causée par la COVID-19 a mis une pression indue sur les salarié.e.s des compagnies d’aviation. Les membres du Syndicat des agents de bord d’Air Transat dénoncent le manque de respect démontré par les deux paliers de gouvernement alors qu’ils et elles mettent leur santé en jeu pour rapatrier les Canadiens et Canadiennes.
« Nous faisons partie des salarié.e.s qui offrent des services essentiels. Nos membres sont aux premières lignes de cette crise mondiale. Les gouvernements ne le reconnaissent pas. Ils demandent aux Canadiens et Canadiennes de revenir au pays, tandis qu’ils n’offrent pas des conditions de travail adéquates pour celles et ceux qui doivent les ramener », d’affirmer Julie Roberts, présidente du syndicat de la composante d’Air Transat
Plus spécifiquement, le syndicat demande que les équipements de protection individuelle soient disponibles en quantité suffisante pour chaque agent de bord. Également, le syndicat exige de bien approvisionner tous les avions avec suffisamment de désinfectant et d’eau potable pour les assainir adéquatement après chaque vol. Pour des raisons sanitaires, ils veulent aussi réduire au minimum l’interaction avec les passagers.
« Enfin, nous demandons un accès à des services de garde, tout comme les autres travailleurs reconnus offrant des services essentiels », d’ajouter Julie Roberts.
Les agents de bord d’Air Transat sont des spécialistes des situations d’urgence dont le rôle premier est d’assurer la sécurité des passagers. Ils sont regroupés au sein de trois syndicats locaux correspondant à leurs trois bases : SCFP 4041 (Montréal-YUL), SCFP 4047 (Toronto-YYZ) et SCFP 4078 (Vancouver-YVR). La composante d’Air Transat chapeaute les trois syndicats locaux.
Au total, le SCFP représente près de 15 000 membres au Canada dans le transport aérien, notamment à Air Transat, Air Canada, Air Canada Rouge, Sunwing, CALM Air, Canadian North, WestJet, WestJet Encore, Flair Air, Swoop, Cathay Pacific et First Air, Air Georgian