Pour combattre les pires effets du capitalisme, la résistance et l’espoir doivent aller de pair, selon la syndicaliste brésilienne et militante LGBTQ2+, Geici Maiara Brig, qui a pris la parole au congrès jeudi.
Si le Brésil est littéralement en flammes, avec la forêt amazonienne qui brûle, c’est à cause des politiques gouvernementales qui ne profitent qu’au capital, a-t-elle déclaré. En effet, le régime de président Jair Bolsonaro vend aux multinationales les actifs et les ressources du pays à rabais.
Pendant ce temps, l’intolérance et la haine gagnent du terrain. Toutes les 23 heures, un membre de la communauté LGBTQ2+ est assassiné. Les attaques violentes contre les dirigeants autochtones ont aussi augmenté et récemment un autre dirigeant était assassiné. Les discours sexistes et misogynes se multiplient également, mais cela n’arrête pas Geici Brig : « C’est mon corps, mes choix. Je n’ai donc d’autre choix que de me battre avec les gens qui croient en un monde meilleur ».
Geici Brig, qui représente les jeunes à l’Internationale des services publics, a insisté sur l’importance de la solidarité transfrontalière pour lutter contre la propagation de gouvernements totalitaires populistes.
Elle a rappelé l’influence et l’espoir généré par l’ancien président brésilien Lula, dont beaucoup croient qu’il a été incarcéré illégalement, en y allant de cette citation : « Les puissants peuvent tuer une, deux ou cent roses. Mais ils ne pourront jamais empêcher l’arrivée du printemps ».