Susan Kearsey, de la section locale 1615 du SCFP à l’Université Memorial à Terre-Neuve, a reçu jeudi le Prix pour le militantisme en faveur des droits des personnes ayant un handicap. Dans un discours d’acceptation profondément émouvant et personnel, elle a parlé ouvertement de ses problèmes de santé mentale, d’anxiété et de dépression.
« Au début, j’ai fait ce que la plupart des gens font : j’ai nié les symptômes. Après des mois à tenter de composer avec la situation, j’ai enfin accepté que j’avais besoin de l’aide d’un professionnel », a-t-elle raconté.
Susan Kearsey a souligné que ses difficultés lui avaient permis de constater que le syndicat peut faire avancer les droits au travail des personnes ayant un handicap. Depuis qu’elle s’est jointe au Comité national des personnes ayant un handicap du SCFP en 2014, elle encourage les travailleurs à parler ouvertement de leurs difficultés et à aller au-devant de leurs collègues qui pourraient souffrir de santé mentale en silence.
Elle a conclu en adressant un message à tous les membres du SCFP : « Mieux nous connaîtrons et comprendrons la maladie mentale, plus nous gagnerons en force dans notre combat contre les patrons pour obtenir la dignité, le respect et les accommodements que tous les membres méritent dans leur milieu de travail ».