À la suite d’une impasse dans les négociations, la Ville de Bathurst, N.-B. a mis en lock-out les membres du SCFP 1282. Ces employés occupent plusieurs postes essentiels au fonctionnement de la ville, dont ceux de secrétaires, de techniciens de soutien en informatique, de commis à la paie et aux comptes, d’analystes des opérations, de préposés aux achats et de superviseurs.
À partir du 25 juillet, les membres de cette section locale seront interdits d’entrée au travail et, par le fait même, ne seront plus rémunérés. Cette manœuvre de l’employeur a pour but d’utiliser la précarité financière des lockoutés pour les forcer à accepter une offre insatisfaisante pour laquelle ils se sont déjà opposés.
« Nous trouvons déplorable que l’employeur soit prêt à utiliser des manœuvres aussi malhonnêtes pour arriver à ses fins. Nous avons toujours collaboré avec lui, puisqu’il déposait toujours des offres raisonnables lors des négociations. Nous désirons tout simplement retourner à la table de négociation pour arriver à un compromis raisonnable comme avant », a déclaré Guy DeSilva, président du SCFP 1282.
La Ville de Bathurst a voulu imposer un vote aux membres sur son offre finale en les menaçant d’imposer un lock-out s’ils refusaient de soumettre l’offre au vote.
« Lorsque nous avons reçu la menace, nous avons demandé à nos membres s’ils désiraient voter sur l’offre finale et ils nous ont clairement signifié qu’ils s’y opposaient en refusant massivement la tenue du vote. Nous allons nous tenir debout contre ces tactiques de mauvaise foi et je sais que tous les membres du SCFP sont derrière nous », a déclaré DeSilva.