Le SCFP-Nouvelle-Écosse, le syndicat qui représente le personnel des soins de longue durée et de courte durée de la province, a déclaré que l’autorité sanitaire de la Nouvelle-Écosse (NSHA) doit s’attaquer à la « cause » du surpeuplement des hôpitaux de la Nouvelle-Écosse et non aux « symptômes ».
« La semaine dernière, la NSHA a tenté de forcer les établissements de soins de longue durée à résoudre le problème de surpeuplement dans les hôpitaux. Elle a ainsi démontré qu’elle ne reconnaît pas que le surpeuplement et le retour tardif des patients des hôpitaux dans leurs foyers de soins de longue durée sont les symptômes d’un problème plus global », a expliqué Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse.
« Les établissements de soins de courte durée sont surchargés parce que les foyers de soins de longue durée de la Nouvelle-Écosse manquent de ressources », a expliqué Louise Riley, présidente du comité de coordination des soins de longue durée du SCFP -Nouvelle-Écosse. « Le gouvernement McNeil doit régler la cause du problème. Nous avons besoin de plus d’employés et de lits dans les foyers de soins de longue durée. C’est tout. »
« Nous savons qu’environ 20 % des lits des soins de courte durée sont occupés par des pensionnaires des foyers de soins de longue durée ou des personnes qui n’ont pas nécessairement besoin de soins de courte durée », a affirmé Bev Strachan, présidente de la section locale 8920 du SCFP. « Nous savons aussi que depuis la création du seul bureau de santé de la province, en 2015, la période d’attente des personnes dans les hôpitaux pour un placement dans un foyer de longue durée a augmenté de façon spectaculaire, même si nous avons constaté une augmentation des services fournis par le personnel de soutien à domicile. »
« Je suis d’accord avec les déclarations faites par nos membres de soins de longue durée. Une augmentation des ressources et du personnel des soins de longue durée contribuerait grandement à corriger la cause du surpeuplement dans nos hôpitaux », a dit Bev Strachan.
Les aînés qui vivent dans un hôpital en attente d’un placement ont une moins bonne qualité de vie. Ils méritent mieux. « Les employés des foyers de soins de longue durée le savent. Les employés de soins de courte durée des hôpitaux le savent. Les dirigeants des foyers de soins le savent. Les membres des familles des personnes qui ont besoin de soins de longue durée le savent », a dit Nan McFadgen. « Les seules personnes qui ne le savent pas, ou qui s’en fichent, sont Stephen McNeil, Randy Delorey et Janet Knox. »