Les travailleurs des foyers de soins du Nouveau-Brunswick sont sans contrat négocié depuis 2016. Les problèmes de recrutement et de rétention du personnel sont monnaie courante, la gravité de la santé des résidents augmente et les ressources du secteur s’épuisent. Il y a plus de 350 postes vacants dans le secteur.

Les travailleurs des foyers de soins s’occupent de leurs résidents comme s’ils étaient des membres de leur propre famille. Or, leurs mauvaises conditions de travail ont un impact direct sur ces résidents. Lorsque l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick a refusé de présenter des augmentations de salaire réelles, les travailleurs ont été contraints de voter pour la grève. La seule solution aux problèmes de recrutement et de rétention dans tous les foyers de soins du Nouveau-Brunswick consiste à augmenter les salaires.

Les employés des foyers de soins savent que les cordons de la bourse sont entre les mains du ministère du Développement social et du Conseil du Trésor du gouvernement néo-brunswickois. De plus, le ministère a utilisé son stylo législatif pour s’interposer entre ces travailleurs et leur droit de grève. Les membres du SCFP du Conseil des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, qui avaient confié à leur équipe de négociation un mandat de grève écrasant, ont vu celui-ci bloqué à la dernière minute.

C’est pourquoi je vous demande deux choses :
1) Dénoncez la décision de Dorothy Shepard et de son ministère de surseoir à la décision de la commission des relations de travail, qui a conclu que la Loi sur les services essentiels dans les foyers de soins viole le droit à la négociation collective garanti par la Charte canadienne des droits et libertés.
2) Faites pression sur le gouvernement Higgs-Austin pour qu’il fournisse un financement suffisant pour couvrir une augmentation réelle du salaire des employés des foyers de soins.

Je vous demande, en votre qualité de député, de reconnaître les droits des travailleurs, y compris leur droit à un salaire équitable après des années d’austérité salariale.