Les efforts de conciliation ont échoué selon les représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente le personnel de soutien à l’éducation du Chignecto-Central Regional Centre for Education.
Le jeudi 13 septembre, la section locale 3890 du SCFP a demandé au conciliateur de présenter son rapport. Lorsque le rapport sera déposé, un compte à rebours de deux semaines sera déclenché jusqu’à la date à laquelle le syndicat sera en position de grève légale.
Les négociations ont commencé le 2 mars 2018, et la conciliation a été entreprise le 22 mai 2018. La ronde de négociation a été difficile. Les deux parties se sont efforcées d’établir une entente, sous la pression du projet de loi 148, qui impose des restrictions aux deux parties.
« Nous avons bon espoir que l’employeur va prendre une très courte pause et reviendra à la table avec une approche de négociation plus raisonnable afin que nous puissions parvenir à un règlement équitable et éviter la grève », a dit Grant Dart, conseiller syndical du SCFP.
Les membres de la section locale 3890 du SCFP se réuniront avec leur comité de négociation et le personnel à la fin du mois pour examiner l’offre faite par l’employeur et discuter des prochaines étapes et du recours aux moyens de pression.
Les questions en suspens comprennent les salaires, le non-remplacement des travailleurs qui doivent prendre un congé, les autobus pour les déplacements parascolaires, l’élimination des indemnités de départ et la durée de la nouvelle convention.
La convention collective précédente a pris fin le 31 mars 2015.
La section locale 3890 représente 400 membres des catégories suivantes : les chauffeurs d’autobus scolaires, les mécaniciens d’autobus, les commis d’entretien et d’inventaire des entrepôts, les gens de métier, les techniciens de sécurité, les préposés à l’entretien général, les responsables de l’entretien paysager, les concierges et les ouvriers.