Ce mardi midi, des employés du CIUSSS de l’Estrie se sont rassemblés en grand nombre à Magog, à l’extérieur du Centre de santé et de services sociaux de Memphrémagog (CH). L’événement était d’abord une « journée reconnaissance » organisée par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui veut mettre en valeur leur travail dans un contexte particulièrement ardu.
Le SCFP a rappelé que les employés du CIUSSS vivent des problèmes persistants de surcharge de travail, de violence au travail, d’épuisement et de détresse. Cette situation alimente un cercle vicieux d’absences pour maladie et de pénurie de personnel. Le syndicat revendique une série d’améliorations aux conditions de travail afin de mettre fin à cette crise.
Le SCFP a profité de l’occasion pour faire le point sur les difficultés de négociation de la convention collective locale.
« La négociation en cours porte entre autres sur les modalités d’affectation et d’affichage des postes. Ces modalités ont des conséquences majeures pour les employés. Jusqu’à présent, la partie patronale nous a généralement demandé plus de latitude pour elle-même et plus de contraintes pour les employés. C’est exactement le genre de signal à ne pas envoyer à des employés qui sont déjà au bout du rouleau. Ils ont besoin d’aide et non de contraintes supplémentaires », a expliqué Éric Bergeron, conseiller syndical au SCFP.
L’événement était organisé par la section locale 4475 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 5400 employés de la catégorie 2 du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. La catégorie 2 regroupe le personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers. Ces membres du SCFP comptent pour environ 30 % de l’ensemble du personnel du CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
À noter que des membres du Comité de vigie Memphrémagog, de même que des représentants du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS-SCFP) ont aussi participé à l’événement.