Le 29 janvier 2018, les employés de soutien de l’Université Cape Breton, représentés par la section locale 3131 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), se sont prononcés à 96 pour cent en faveur de la grève.
Il y a eu huit séances de négociation en personne, après quoi les pourparlers ont été rompus la semaine dernière. Le syndicat a alors réclamé la conciliation au ministère néo-écossais du Travail et de l’Enseignement supérieur. Les parties vont rencontrer un conciliateur le 13 février 2018.
« Nos membres étaient déçus lorsqu’on leur a expliqué nos frustrations et les points qui restent à régler dans la présente ronde de négociation, raconte le président du SCFP 3131, Darren MacKinnon. Nous sommes à la recherche d’équité par rapport à ce qu’ont les autres syndicats de l’Université dans leur convention collective. »
Les différends concernent la sous-traitance, les mises à pied et les salaires. « Nous ne voulons pas d’une perturbation des services aux étudiants et au personnel enseignant, loin de là, ajoute M. MacKinnon. Mais nous sommes prêts à faire la grève pour défendre nos revendications. Et nous ne prenons pas cette responsabilité à la légère. »
La section locale 3131 du SCFP représente 65 syndiqués membres du personnel administratif et du personnel de soutien de l’Université Cape Breton. Leur convention collective est échue depuis le 31 mars 2016.