La colère gronde de plus en plus au Port de Québec. Le Syndicat des débardeurs du port de Québec (SCFP 2614), qui représente la centaine de débardeurs, dénonce avec véhémence la dangerosité des quais et l’inaction des autorités portuaires et du gouvernement fédéral.
Cette dégradation des quais est due à un manque d’investissements dans les infrastructures. Le syndicat des débardeurs souhaite une mise à niveau rapide des quais qui ont été négligés dans les budgets fédéraux au cours des dernières années.
« Malgré les nombreux accidents, les autorités portuaires n’ont pas bougé d’un iota. Notre devoir est de nous assurer que chacun de nos membres retourne à la maison, sain et sauf, à la fin de son quart de travail », de dénoncer Stéphan Arsenault, président du Syndicat des débardeurs du Port de Québec.
Le Syndicat dénonce également le manque de transparence dans la gestion du Port.
« Nous ne sommes au courant de rien ! Les autorités portuaires ne consultent plus les utilisateurs du Port, ceux qui sont les mieux placés pour leur donner l’heure juste. C’est le CA qui dicte les orientations du Port et actuellement et il nous semble qu’il y a un voile de favoritisme sur les nominations au CA », d’ajouter M. Arsenault.
Au cours des prochaines semaines, le Syndicat des débardeurs multipliera les sorties publiques afin de sensibiliser la population et solliciter son appui pour la résolution de cet enjeu fondamental : la santé et sécurité au travail.
Comptant plus de 110 000 membres au Québec, le SCFP représente le Syndicat des débardeurs du Port de Québec, ainsi que les débardeurs des ports de Montréal, Trois-Rivières, Sorel, Matane, et les débardeurs d’Arrimage du Saint-Laurent (Baie-Comeau). Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le secteur mixte.