La Commission de la condition de la femme de l’ONU tenait sa 61e session la semaine dernière et le SCFP y était. Yasmeen Mirza, membre du Comité national des femmes du SCFP, y a présenté un exposé sur l’importance des syndicats dans la défense des services publics.
L’exposé de Yasmeen s’inscrivait dans le cadre d’un atelier intitulé « Labour of Love: Unions Advancing Women’s Human Rights » (traduction libre : « Travailler avec amour : les syndicats font progressé les droits des femmes) et organisé par le Congrès du travail du Canada. Yasmeen a souligné le caractère essentiel des services publics pour les femmes, celles-ci étant plus susceptibles que les hommes de toucher un bas salaire et de vivre dans la pauvreté. En outre, les services publics sont une source de bons emplois pour les femmes. Elle a parlé des efforts du SCFP pour contrer la privatisation et le transfert de contrat dans les établissements de soins de longue durée du Canada, où les femmes forment la grande majorité de la main-d’œuvre et où bon nombre de ces femmes sont racialisées ou immigrantes.
La Commission de la condition de la femme est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Elle joue un rôle important dans la promotion des droits des femmes. Elle reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribue à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.