Le président national du SCFP, Mark Hancock, a profité de son discours devant les délégués du congrès du SCFP-Alberta, à Red Deer, pour insister sur la nécessité d’aborder la convention collective différemment. Il a aussi parlé de changements aux stratégies de recrutement et de plans pour rendre le conseil exécutif national plus représentatif de l’effectif du syndicat.
Selon M. Hancock, le SCFP a rafraîchi sa politique sur la négociation collective, en décembre dernier, afin de mieux lutter contre les concessions et les clauses à deux niveaux.
« Ce plan prépare la solidarité, a-t-il expliqué, pour que les sections locales et les membres disposent du soutien nécessaire pour demeurer soudés pendant les négociations. C’est ainsi que nous pourrons avancer, au lieu de reculer. »
« Nous donnons aux sections locales les outils dont elles ont besoin pour repousser les concessions et les propositions à deux niveaux, a-t-il poursuivi. Si une convention collective ne nous satisfait pas, au point de ne pas l’accepter aujourd’hui, pourquoi la refilerait-on à la génération suivante ? »
L’automne prochain, les délégués au congrès national du SCFP débattront d’une stratégie nationale de recrutement et d’une proposition visant à ajouter quatre autres places consacrées à la diversité au conseil exécutif national.
« Comprenez-moi bien, a appuyé M. Hancock : notre organe directeur devrait dépeindre notre effectif équitablement. »
M. Hancock a dit aux délégués que le climat politique albertain, sous la gouverne du NPD, fait l’envie des militants syndicaux de tout le pays : « Devant ce qui se passe d’un océan à l’autre, c’est rafraîchissant de voir un gouvernement améliorer le sort des travailleurs en haussant le salaire minimum à 15 $ l’heure, en gelant les frais de scolarité postsecondaire et, tout dernièrement, en coupant dans les frais de scolarité aux parents, permettant à une famille moyenne d’économiser 1 400 $ par année. C’est bon pour les enfants, les parents et les enseignants. »